Pressestimmen zur CD
Wolfgang Amadeus Mozart – Das Orgelwerk

Martin Sander an der Metzler-Orgel der Pfarrkirche Hopfgarten im Brixental (Tirol, Österreich)

 

 


 

Alfred Beaujean in: stereoplay 04/2003

Fundstücke aus Wien: Der verhinderte Orgel-Mozart

Mozart war zwar erzbischöflicher Organist in Salzburg, hat aber, von den sogenannten Epistelsonaten mit Streichern abgesehen, keine nennenswerte Orgelmusik geschrieben. Bei den beiden großen Fantasien f-Moll KV 594 und 608 aus seinen letzten Jahren handelt es sich um Stücke für die mechanische Flötenwalze des Grafen Deym in Wien, wenn sie auch, wie es heute geschieht, die Orgelliteratur bereichern.
Adagio und Fuge c-Moll KV 426/546 schrieb Mozart für zwei Klaviere und transkribierte das Stück späterhin für Streicher. Dennoch ist die Orgelfassung des hochbedeutenden Stückes wenn schon nicht original, so doch legitim. KV 617 und 617a wurden für die Glasharmonika-Virtuosin Kirchgäßner geschrieben, sind aber gleichfalls auf der Orgel sinnvoll spielbar.

Martin Sanders Bemühungen um den verhinderten Orgel-Mozart haben also ihre Berechtigung – umso mehr, als seine Darstellungen der Musik auf der klangschönen Metzler-Orgel der Kirche in Hopfgarten/Tirol sich durch sehr plastische Artikulation, stilvolle Registrierung, Spieltemperament und absolute Perfektion auszeichnen. Editorisch sehr gute Präsentation mit genauen Registerangaben.

Interpretation: 10, Klang: 9, Repertoire: 7

 

Jean Ferrard in: Magazine de l'Orgue - Numéro 78, 01.02.2004

Mozart n'a jamais fait partie de mes compositeurs préférés pour l'orgue: sa musique est soit trop petite, soit trop grande (car quiconque a essayé de jouer ces grandes fantaisies que l'on dit écrites pour orgue mécanique s'y est infailliblement cassé les doigts). Au point que rares sont les enregistrements satisfaisants, même quand l'organiste, comprenant l'arduité de sa tâche, appelle un collègue à la rescousse et tente le coup à quatre mains.

C'est donc avec des oreilles de plomb que j'entamai l'audition de l'énième enregistrement de pièces plus ou moins pour orgue du divin garnement, mais il ne fallut pas longtemps pour que l'audition se transforme en écoute et même, que je prenne du plaisir à écouter ce Mozart-là! Tout le mérite en revient à Martin Sander, dont les plus anciens lecteurs du M'O se souviendront qu'il reçut un coup de cœur pour un magistral récital Reger (CD Motette 12001, M'O 12/18).

Voici une belle démonstration du fait que même une musique non-essentielle (car on ne m’ôtera pas de l’idée que Mozart n’a pas écrit de grandes pages pour l’orgue) peut conquérir ses lettres de noblesses quand un musicien transcendant s’en empare. Et un interprète de cette qualité est également un organiste qui sait choisir l’orgue en fonction des exigences du répertoire. L’instrument de Metzler n’a que des qualités: diction raffinée et égale de chaque jeu pris isolément, plénums amples et clairs, anches bien intégrées, mixtures pas criardes: voilà un véritable instrument de musique!

Mais c’est bien entendu le jeu extrêmement vivant de Martin Sander qui fait toute la différence avec les nombreuses plages mozartiennes entendues jusqu’ici: il y a dans son toucher, dans le poids qu’il donne à chaque note, une vivacité, une promptitude parfaites. Les ornements ajoutés tombent toujours à propos — au point qu’un auditeur non-averti ne pourra jamais savoir ce qui est de Mozart et ce qui ne l’est pas — et la registration n’est jamais prise en défaut. Bref, ceux qui aiment Mozart seront ravis, et ceux qui croient ne pas l’aimer — au moins à l’orgue — trouveront ici de quoi modifier leur jugement et rejoindre les premiers!  

 

 

Mulbury in: American Record Guide - 2/2004, 01.03.2004

The inescapable implication arises that this recording will include all of Mozart’s organ works. In reality, Mozart left us no genuine solo organ works, unless we count two minuscule Versets, K 154a. There are many eyewitness accounts of Mozart’s organ performances and of his consuming interest in the organs of cities he visited, but on those occasions he improvised, and he evidently never composed for the instrument per se (the 17 Organ Sonatas with instruments represent, of course, a distinctly separate body of literature).

Non of this diminishes the interest of these works recorded by Martin Sander or should detract from his impeccable performances. In fact, several are substantial masterworks from Mozart’s last year (Fantasias K 594 & 608 and Andante in F, K 617), as well as the magnificent, dark Adagio and Fugue in C minor, best known in its version for strings.

Sander is one of the finest young virtuoso organists of Europe. He is on the teaching staff of the conservatories in Heidelberg and Frankfurt. He plays here the Metzler organ in the Parish Church at Hopfgarten im Brixental (Tyrol), a recent and beautiful instrument of 44 stops. All of his registrations are listed in the brochure.

There is an unmistakable authority in his playing – a combination of rhythmic integrity, intensity of expression, clarity of articulation and absolute evenness and polish of technique.

Recorded sound is natural and luminous, and the notes are excellent.

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